Pourtant, selon les termes du cessez-le-feu conclu 60 jours auparavant, l’armée israélienne devait avoir achevé son retrait de la zone occupée depuis octobre.

Mais elle en a décidé autrement et a maintenu ses positions dans plusieurs localités, interdisant aux habitants d’y accéder. Malgré cela, dès l’aube, des centaines de Libanais, impatients de rentrer chez eux, ont défié les injonctions et se sont dirigés vers leurs villages, se retrouvant parfois nez à nez avec les militaires israéliens. Ces derniers ont ouvert le feu plusieurs fois, tentant ainsi de les intimider mais faisant aussi de nombreuses victimes.

L’armée israélienne a prétexté avoir besoin de temps supplémentaire pour achever les opérations de « sécurisation ». Il s’agit en réalité de démolitions qu’elle avait d’ailleurs poursuivies durant toute la période du prétendu cessez-le- feu, rendant ainsi les zones frontalières inhabitables.

Chose demandée, chose faite. Les dirigeants des États-Unis ont aussitôt annoncé le report de la fameuse date butoir au 18 février. Trump n’a décidément rien à refuser à Netanyahou.