Une étude récente de l’Insee révèle qu’en 2022, 14,4 % de la population en France vivait sous le seuil de pauvreté. Cela représente 9 145 000 travailleurs, chômeurs et retraités, qui, avec moins de 1 200 euros par mois, se privent de nourriture, de vêtements, de chauffage, de loisirs, sans même parler de partir en vacances.

L’appauvrissement est général et le niveau de vie des employés par exemple, ou des travailleurs indépendants recule aussi. Pas besoin d’étude pour en identifier les causes : envolée des prix, baisse de certaines allocations, suppression des quelques aides concédées pendant la pandémie.

Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne… À l’heure où la crise s’accentue, alors que plus de 27 millions de personnes ne partiront pas en vacances, on apprend que la France compte 47 000 nouveaux millionnaires. Il faut dire que, l’an dernier, les plus grandes entreprises françaises, celles du CAC 40, ont engrangé 146 milliards d’euros. Cela a permis aux plus grandes familles capitalistes, les Arnault, Bettencourt et autre Wertheimer, d’engranger les milliards, tout en laissant quelques miettes pour les millionnaires, anciens et nouveaux.