Lors du licenciement de trois travailleurs qui voulaient adhérer au syndicat et demandaient l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi que la sécurité de l’emploi, d’autres travailleurs de la mine se sont mis en grève. À une trentaine, ils ont marché vers la capitale Ankara, où ils sont arrivés le 2 octobre. Bloqués le 10 octobre par la police, ils n’ont pas pu aller jusqu’au Parlement. À nouveau empêchés de se rendre aux ministères, ils ont entamé une grève de la faim et certains ont été arrêtés, interrogés puis libérés.

Suite à une rencontre avec le patron, la grève a pris fin et les travailleurs licenciés ont pu être réintégrés. Ceux qui ne le souhaitaient pas pouvaient obtenir les indemnités réglementaires, un mois de salaire par année travaillée. Même si les patrons œuvrent à la suppression de cette mesure, tous les ouvriers de Feranes, grâce à la grève, ont obtenu le droit à ces indemnités. À la suite de ce mouvement, des améliorations ont aussi été obtenues en ce qui concerne les conditions de travail et la sécurité de l’emploi, ainsi que l’augmentation des salaires à partir de janvier.