La flamme de la grève08/05/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/05/une_2910-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La flamme de la grève

Entre des reportages sur les grévistes irresponsables et des commentaires haineux de dirigeants politiques en appelant à limiter, voire supprimer le droit de grève sous prétexte de Jeux Olympiques, l’interview de Ludovic Franceschet sur BFM a été une bouffée d’air.

Ce futur porteur de la flamme olympique est un travailleur, éboueur à Paris. Interrogé sur la grève de ses camarades marseillais, il a déclaré : « C’est un bon moyen de pression, il ne faut pas qu’ils lâchent. C’est important parce que la charge de travail s’agrandit, et pas nos salaires. Alors je suis de tout cœur avec eux, je les soutiens à 3 000 % ».

Pour mettre les points sur les « i » face à un journaliste évoquant le risque de voir la flamme olympique ensevelie sous les ordures, Ludovic Franceschet a répondu tranquillement que la solution était simple : céder aux revendications des grévistes. La flamme ouvrière, c’est quand même autre chose !

Partager