Extinction Rebellion : des cibles pour Darmanin31/07/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/07/repression-1.jpg.420x236_q85_box-0%2C62%2C1200%2C738_crop_detail.jpg

Leur société

Extinction Rebellion : des cibles pour Darmanin

Illustration - des cibles pour Darmanin

Les militants d’Extinction Rebellion sont décidément dans le collimateur de Darmanin, qui veut son quota d’arrestations de supposés terroristes. Samedi 27 juillet, 45 d’entre eux ont été placés en garde à vue, les policiers ayant trouvé dans leur camion des objets jugés dangereux tels que une toile de tente, des seaux d’eau, un antivol de vélo, etc. Devant la futilité des accusations, 44 d’entre eux ont dû être libérés le lendemain.

Le 23 juillet, huit militants avaient été arrêtés pour avoir collé dans le métro des stickers disant : « Les JO c’est pas jojo ». Pour ce sacrilège, ils ont subi une garde à vue de onze heures et ils passeront en justice le 10 octobre sous l’inculpation de « dégradations et rassemblement en vue de commettre un délit. » Le lendemain, la police arrêtait six autres militants accusés d’avoir, le 1er mai, lancé de la peinture à l’eau contre le siège de la Direction générale de l’aviation civile pour protester contre l’utilisation de taxis volants pendant les JO. La peinture à l’eau ayant été jugée dangereuse, ils ont eu droit à 48 heures de garde à vue et à une fouille minutieuse de leur appartement ! Et ce ne sont que des exemples de la hargne du ministre de l’Intérieur.

Darmanin affiche à son palmarès ces arrestations dites « préventives », pour ne pas dire illégales, pour montrer quel grand policier il est, capable de déceler des délits derrière des mots ou des faits sans conséquences. Il se montre juste ridicule.

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