Si, comme annoncé, l’usine Michelin de Cholet ferme avant l’été, bien des travailleurs, en plus des salariés du groupe, se retrouveront à la porte, dont une vingtaine employés par le sous-traitant Onet Logistique, qui gère le magasin des pneus et les expéditions. Or Onet ne prévoit pour eux aucun reclassement interne acceptable et même pas de PSE.

Révoltés par le double mépris de leur patron direct et du donneur d’ordres, une douzaine d’entre eux se sont mis en mouvement lundi 3 février, pour réclamer de meilleures conditions de départ, en ne chargeant plus qu’un seul camion par jour. Ils ont bien raison ! Car les propriétaires d’Onet roulent sur l’or et il est inacceptable que Michelin se lave les mains du devenir de ces travailleurs dont il a esquinté le dos et les articulations pendant tellement d’années.