Lundi 10 février, des salariés employés par l’entreprise Derichebourg sur le site de Michelin à Cholet ont débrayé pour dire leur refus de se faire licencier avec juste un coup de pied aux fesses. Certains ont plus de 20 ans d’ancienneté à nettoyer les ateliers et les bureaux, à gérer les déchets et les espaces verts, mais Michelin se lave les mains de ce qu’ils vont devenir après la fermeture de l’usine.

Les postes fractionnés proposés pour l’instant par Derichebourg en guise de reclassement sont inacceptables. La grève a permis de dire en face aux exploiteurs qu’ils doivent revoir leur copie, et cela a fait du bien au moral.