CPF-Itancourt : le patron cède une prime22/10/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/10/une_2986-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

CPF-Itancourt : le patron cède une prime

Les salariés de Nestlé - CPF (Céréal Partners France), qui produit des céréales pour petits-déjeuners, à Itancourt dans l’Aisne, ont arrêté mi-octobre leur mouvement de grève commencé trois semaines plus tôt.

La direction accepte de payer une prime de 1 500 euros pour la reprise du travail et 400 euros par mois jusqu’en décembre si une part minimum de la production sort.

L’usine doit être cédée en janvier à un groupe créé il y a quelques mois, Eco Group. Nestlé actionnaire de CPF avec Général Mills affirme que le repreneur réussira à trouver de nouveaux contrats. Pendant une période de 15 mois minimum voire trois ans, Nestlé continuera à assurer les salaires. Mais Eco Group pourra commencer à licencier au bout de ces 15 mois.

Les salariés ont cherché à arracher des garanties face à ces deux compères avant que le premier se défausse sur le second pour qu’il procède au plan de licenciements.

Les conditions de la vente devraient être décidées à la mi-novembre. Si la direction leur présentait un plan inacceptable, les salariés projettent la reprise de la grève.

Partager