Ils contestent l’augmentation de salaire de 1,7 % décidée par la direction du groupe, qui n’est même pas au niveau de l’inflation. Mais en plus de cela, la direction a imposé une modification du cycle de travail qui baisse d’une cinquantaine d’euros la prime mensuelle associée. Elle annonce aussi son intention de réduire la prime annuelle de carburant de 400 à 300 euros, sous prétexte que les salariés auront quelques week-ends supplémentaires non travaillés. L’augmentation proposée n’empêchera donc pas que nombre de travailleurs verront leur salaire stagner ou baisser.

Le mécontentement gronde depuis déjà des semaines parce que les salariés du site d’Itancourt sont aussi sous la menace d’une fermeture. Depuis plusieurs années, la direction fait baisser leur charge de travail et affirme aujourd’hui que l’usine n’est plus compétitive. Elle prétend chercher un repreneur et une solution pour le maintien du site, suivant des scénarios qui ne tiennent pas debout.

La direction annonce chercher un repreneur et coninue à imposer des cadences plus fortes, les chefs poussent à la production. Tout cela nourrit la colère des salariés. Satisfaits de s’être retrouvés nombreux devant l’usine, ils discutent de la suite à donner.