À l’occasion du 80^e anniversaire de la Libération, Macron entame une longue série de commémorations. Après l’hommage, le 7 avril, aux combattants du plateau des Glières, en Haute-Savoie, il s’est rendu à Izieu dans l’Ain, où 44 enfants juifs furent raflés par la Gestapo, le 6 avril 1944, puis déportés et assassinés à Auschwitz.

Suivront l’hommage aux résistants du maquis du Vercors, le 16 avril, la célébration de la Résistance marseillaise le 8 mai, celle du débarquement en Normandie les 5, 6 et 7 juin, et enfin la commémoration de la libération de Paris le 25 août prochain.

« 2024 fera mémoire de la renaissance de notre nation » et doit « célébrer le courage de nos libérateurs, résistants, soldats des pays alliés, combattants de l’armée reconstituée par la France libre sur le continent africain », a déclaré le président de la République début mars. La jeunesse est particulièrement visée par cette propagande. Il est conseillé aux enseignants de mener un travail sur des grandes figures et des lieux de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale, « dans une logique de réarmement civique ».

On l’aura compris, Macron se lance dans une campagne de promotion du drapeau bleu-blanc-rouge, voulant préparer les esprits à une future guerre. Mais les jeunes, et les moins jeunes, que révolte cette société d’exploitation devront plutôt comprendre que les Macron et autres voudraient qu’ils sacrifient leur vie dans l’intérêt des industriels et des banquiers.