Cnav : la colère s’exprime29/01/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/01/une_2948-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Cnav : la colère s’exprime

Jeudi 23 janvier, une centaine de salariés des agences franciliennes de la Caisse nationale d’assurance vieillesse ont débrayé. Ils sont venus devant le siège de celle-ci, avenue de Flandre à Paris 19e, pour crier leur colère.

En effet, selon la direction de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la mise en place du Syrca (système de la régularisation de carrière) devait révolutionner le suivi et la régularisation de carrière des assurés. En réalité, depuis septembre, cet outil informatique peine à fonctionner et occasionne des retards même pour le traitement d’une simple mise à jour de la carrière d’un assuré. Et pour l’étude de dossiers plus complexes, il coince complètement.

Pourtant, pour ce système, la Cnav n’avait pas hésité à sortir le portefeuille en recourant à de grosses sociétés informatiques comme ATOS, GFI Informatique ou Capgemini, pour des prestations qui auraient coûté entre 30 et 55 millions d’euros depuis 2016.

Malgré cet échec, la direction continue à vouloir tenir le cap et reste aveugle sur les conditions de travail qui se dégradent dans plusieurs secteurs, notamment dans les agences locales franciliennes : les stocks de dossiers s’accumulent, les nouvelles mises en paiement de pensions de retraite sont retardées, l’impatience des assurés se transforme en colère. Le manque d’effectifs, déjà flagrant depuis longtemps, devient insupportable

Un collectif de retraités a rejoint les manifestants avec banderoles pour exprimer sa solidarité. La direction a fini par recevoir une délégation d’une vingtaine de personnes. C’est un bon début qui a redonné le moral à tout le monde et l’envie de recommencer !

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