Il faut affirmer que les salaires, pensions et retraites doivent permettre de vivre décemment et que cela ne pourra être réalisé qu’en prenant sur les profits patronaux. Et il faut répéter qu’on ne pourra contraindre le patronat à payer que par les moyens de la lutte de classe.

Il faut montrer, par les actes et les paroles, que le monde du travail est une force, au-delà des nationalités, des cartes d’identité, des professions, des situations. Ceux qui veulent dresser des barrières entre les travailleurs suivant les origines, les couleurs de peau ou les religions le font pour les diviser, et donc les affaiblir face aux exploiteurs communs, les capitalistes.

Il faut refuser l’avenir de guerre et de misère que tous les gouvernements sont en train de préparer, en augmentant à la fois les budgets militaires, la propagande guerrière et les déclarations patriotiques. Il faut expliquer qu’on ne mettra fin aux guerres qu’en renversant le système capitaliste, et que c’est à la portée des travailleurs de tous les pays.

Il faut propager ce programme tous les jours, à toutes les occasions, dans toutes les situations. Pour le faire efficacement, il faut participer à la construction du parti communiste révolutionnaire dont les travailleurs ont besoin. C’est pour lever ce drapeau que le 30 juin, à l’occasion des élections législatives prévues suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, Lutte ouvrière présentera des candidats, tous issus du monde du travail dans toutes les circonscriptions.