Assurance maladie : la nouvelle course aux économies17/10/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/10/une_2933-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Assurance maladie : la nouvelle course aux économies

La structure du Service médical de l’Assurance maladie devrait disparaître d’ici avril 2025 pour fusionner avec celles des CPAM (Caisses primaires d’assurances maladie). Le 3 octobre, le personnel concerné a fait grève contre ce projet.

Le service médical, dont la plupart des locaux sont déjà situés près des CPAM, a une double fonction : vérifier sur le plan médical l’attribution de prestations (invalidité, accidents du travail et maladies professionnelles, affections de longue durée…), et contrôler les arrêts de travail ainsi que les médecins qui les prescrivent.

La décision de fusion vient d’en haut, d’un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales). Avec ses 7 200 salariés, dont 1 500 praticiens conseil, le Service médical manquerait du personnel et de l’encadrement nécessaires au fonctionnement de ses 16 directions régionales et des 102 échelons locaux.

Embaucher le personnel manquant réglerait les problèmes. Mais la politique gouvernementale est de faire des économies : 3 000 emplois ont été supprimés en quinze ans dans ce Service médical. C’est la même chose dans les CPAM. Cela conduit à supprimer les centres qui accueillent les assurés sociaux et à les éloigner en les regroupant au niveau départemental.

Le personnel de la Sécurité sociale, qui est aux premières loges, connaît très bien la situation dégradée des patients, majoritairement des travailleurs. Il subit cette même dégradation dans ses conditions de travail aussi bien au Service médical que dans les CPAM.

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