Armement : pour la défense des profits17/07/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/07/P5-3_vente_armes_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C108%2C450%2C362_crop_detail.jpg

Leur société

Armement : pour la défense des profits

La veille du traditionnel défilé militaire du 14 juillet, le président s’est adressé aux armées. Évoquant « le rapprochement des menaces », il a déclaré qu’il faudrait « un ajustement de notre programmation militaire pour 2025 ».

Illustration - pour la défense des profits

En clair, cela signifie de nouvelles hausses des commandes, alors même que l’industrie de l’armement française est plus que florissante.

La production d’engins de mort en tout genre est en hausse de 10 % par rapport à la moyenne des deux années précédentes, déjà excellentes. Et pour cause ! Du fait du réarmement général, les commandes affluent chez Thales, Dassault, MBDA et autres, ce qui fait de la France le deuxième exportateur mondial d’armement, derrière les États-Unis, mais devant la Chine et la Russie. L’aide militaire à l’Ukraine, estimée à 2,691 milliards d’euros, passe presque directement des caisses de l’État aux coffres-forts des industriels de la guerre.

Quant aux 413 milliards d’euros d’ores et déjà prévus dans la loi de programmation militaire pour 2024-2030, ils sont destinés à moderniser et à équiper l’armée française en vue de futurs conflits, tout en remplissant les coffres- forts des capitalistes.

Cette industrie croît tellement rapidement qu’elle connaît des difficultés d’approvisionnement, notamment pour les métaux rares et les composants électroniques. Il faut donc encore que les chaînes de production s’adaptent à cette demande exponentielle d’engins de mort.

Reste que la croissance des équipements militaires ne fait pas qu’enrichir une poignée de parasites. Elle montre aussi l’avenir qu’ils préparent à l’humanité : une nouvelle guerre.

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