ArcelorMittal – Dunkerque : les travailleuses d’Onet se mobilisent05/02/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/02/P14-2_Gr%C3%A8ve-femmes_de_m%C3%A9nage_C_LO_WPtfQ6V.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

ArcelorMittal – Dunkerque : les travailleuses d’Onet se mobilisent

Mardi 4 février, les travailleuses du nettoyage de l’usine ArcelorMittal de Dunkerque se sont massivement mises en grève pour dénoncer les bas salaires, les conditions de travail qui se dégradent et pour se faire respecter.

Illustration - les travailleuses d’Onet se mobilisent

Les salaires sont au plus bas, juste au niveau du salaire minimum, y compris pour les femmes qui travaillent dans cette usine depuis 20 ou 30 ans. La prime de Noël, que le patron ose appeler un 13e mois, atteint au mieux 300 euros. Les conditions de travail ne sont également plus acceptées car il faut nettoyer toujours plus de locaux, de bureaux, de sanitaires. Cela entraîne de plus en plus d’arrêts maladie qui ne sont pas remplacés, et ce, dans une usine pleine de poussières de charbon et de minerai de fer.

À chaque renégociation avec les patrons prestataires, ArcelorMittal tire les contrats à la baisse. Actuellement, l’entreprise Onet est titulaire du contrat de nettoyage sur l’usine. Elle prétend qu’elle n’y gagne pas d’argent, ce qui est évidemment un mensonge. ArcelorMittal et Onet sont complices dans l’exploitation. La famille propriétaire d’Onet est dans le classement des plus grandes fortunes de France avec un compte en banque bien garni, 500 millions d’euros en 2024 !

Les travailleuses du nettoyage ont dit bien fort qu’elles en ont assez d’enrichir des bourgeois qui ne font rien de leurs dix doigts ! Elles veulent pouvoir vivre dignement de leur travail. Cette revendication, qui concerne tout le monde, a été bien accueillie par l’ensemble des travailleurs de l’usine. C’était un premier coup de colère, il y en aura d’autres.

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