Arc – Saint-Omer : racket à tous les niveaux01/01/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/01/une_2944-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C0%2C1264%2C1640_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Arc – Saint-Omer : racket à tous les niveaux

Chez Arc, groupe mondial fabriquant de vaisselle, dont le principal site de production se situe à côté de Saint-Omer dans le Pas-de- Calais, la direction, depuis des années, mène des campagnes visant à faire croire que la situation de l’entreprise serait catastrophique.

Ces déclarations patronales servent de fait à justifier, voire à masquer, un parasitisme toujours plus vorace. Tout est bon pour que les actionnaires récupèrent du cash. Le plan de chômage partiel, mis en place au moment du Covid et qui s’achève à la fin de l’année 2024, a coûté plusieurs dizaines de millions d’euros d’argent public. D’autres aides ont été versées à l’entreprise au titre de prêts. Certains d’entre eux ont été accordés par la Communauté d’agglomération de Saint-Omer (CAPSO), à hauteur de plusieurs millions d’euros. Mais après avoir prolongé les délais de remboursement et avoir baissé les taux d’intérêt de l’emprunt, la CAPSO a finalement décidé de faire comme si le prêt n’allait finalement pas être remboursé du tout. C’est autant d’argent qui va manquer pour la santé, les écoles ou l’entretien des infrastructures de prévention des inondations.

Pour les salariés d’Arc, le début d’année 2025 va marquer le passage du chômage partiel au chômage technique. Les jours chômés imposés ne seront plus payés qu’à 60 % du salaire brut. C’est une attaque de plus sur des salaires déjà insuffisants face à des prix qui, eux, continuent d’augmenter.

Ce patronat riche à milliards montre un parasitisme sans borne. Non seulement sa fortune s’est formée sur l’exploitation de générations d’ouvriers, mais elle se fait sur le dos de toute la société.

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