Alpine F1 – Viry-Châtillon : la meilleure Formule, la grève04/09/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/09/une_2927-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Alpine F1 – Viry-Châtillon : la meilleure Formule, la grève

Pendant l’été, la direction de Renault a annoncé l’abandon du nouveau moteur de F1 développé et tournant sur les bancs d’essais du site Alpine F1 de Viry-Châtillon, dans l’Essonne.

L’arrêt du moteur menace l’emploi des 334 travailleurs de Renault et des 150 prestataires présents sur le site. L’émoi provoqué par une telle décision est très vif.

Le groupe Renault se déchargera probablement de sa responsabilité écrasante sur les directions des entreprises sous-traitantes. C’est en effet la politique qu’il mène depuis des dizaines d’années : la sous-traitance de la précarité sous couvert de sous-traitance technique.

Au-delà du site de Viry- Châtillon, 1 000 emplois pourraient être touchés chez les fournisseurs. C’est le cas des salariés de Mecachrome en premier lieu, qui fabriquent et assemblent les blocs moteurs dans le Cher. Bien d’autres salariés de la filière sont concernés, pas seulement en France mais aussi en Italie, en Allemagne.

Vendredi 30 août, des militants de la CGT du site de Lardy sont allés soutenir les salariés d’Alpine F1 à Viry-Châtillon pour leur premier mouvement de grève contre la fin du programme Moteur F1. En plus de la centaine de salariés Alpine F1 partis en action à Monza en Italie pour le Grand prix F1, la majorité des travailleurs de Viry a fait grève le même jour.

La CGT de Renault appelle à une mobilisation en soutien aux salariés de Viry-Châtillon le jeudi 12 septembre. Car la question dépasse largement celle de la Formule1 : les suppressions d’emplois se multiplient dans le secteur de l’automobile.

Les travailleurs n’ont pas à payer pour les décisions des dirigeants de Renault. Les milliards de bénéfices doivent garantir leurs salaires et leurs emplois.

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