Guerre en Ukraine, guerre contre le peuple palestinien à Gaza, famine dans nombre de pays, crise climatique, la classe dirigeante, la grande bourgeoisie et ses politiciens nous mènent en effet à une faillite marquée par les guerres et la descente dans la barbarie.

L’Union européenne, qui a été bâtie par et pour les capitalistes, n’a ni fait progresser les droits de sa population, ni unifié véritablement le continent. Les grands groupes industriels et financiers des principaux pays d’Europe sont en rivalité permanente. Chaque État, à commencer par les plus puissants, la France et l’Allemagne, mène sa propre politique, défend les intérêts de sa bourgeoisie contre les autres bourgeoisies européennes, en particulier en distribuant des milliards d’euros de subventions à ses industriels.

Mais désigner l’Europe comme responsable de tous les maux, du chômage aux difficultés des agriculteurs, et prétendre que les classes populaires seraient protégées par les frontières nationales comme le font tous les partis de l’extrême droite au Parti communiste, c’est agiter un leurre. Les décisions ne se prennent ni à Paris, ni à Bruxelles, mais dans les conseils d’administration des grands groupes capitalistes. La « souveraineté nationale » n’est rien d’autre que la souveraineté de la grande bourgeoisie sur la classe ouvrière et les classes populaires.

Pour faire face à la crise et à la guerre qui menace de se généraliser, les travailleurs devront non seulement se battre pour défendre leurs moyens d’existence, mais aussi s’attaquer à cette dictature de la classe capitaliste sur la société. C’est le programme de la révolution prolétarienne et de la « souveraineté » des travailleurs qu’il faut mettre en avant. Ceux-ci doivent arracher le pouvoir à la bourgeoisie et diriger la société en prenant sa place, à tous les niveaux.

À l’Europe capitaliste, il faut opposer la perspective de l’Europe des travailleurs et des États-Unis socialistes d’Europe.

La liste Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, permettra d’affirmer qu’il existe dans la classe ouvrière un courant communiste révolutionnaire, conscient que l’avenir de l’humanité dépend de cette capacité du prolétariat à prendre la direction de la société pour mettre en place une économie planifiée en fonction des besoins de l’ensemble de la population, au niveau de l’Europe et de l’ensemble du monde.