AESH – Perpignan : en colère et mobilisées !07/02/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/02/2897.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

AESH – Perpignan : en colère et mobilisées !

Au lycée Jean Lurçat de Perpignan, la petite équipe des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) s’est fortement mobilisée le 1er février, le jour de la grève nationale dans l’Éducation.

À la suite de la grève, le PIAL (pôle inclusif d’accompagnement localisé) était à l’arrêt. Les AESH, très dynamiques, ont manifesté avec banderoles et pancartes. Elles dénonçaient la précarité de leur emploi, le salaire de misère et le mépris dont elles sont victimes. En effet, elles se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté, du fait de leur maintien à temps partiel imposé. La plupart sont embauchées pour 24 heures par semaine, et avec un salaire inférieur à 1 000 euros. En fin de carrière, si elles ont gravi les onze échelons, elles toucheront 330 euros de plus.

Pour justifier que les AESH soient maintenues en catégorie C (la catégorie la plus basse dans l’administration), l’ancien ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, avait déclaré que seules 20 % d’entre elles étaient titulaires du Bac, ce qui est un mensonge éhonté ! La très grande majorité sont diplômées, avec souvent un Bac+3. Quant à leurs compétences, elles affirment qu’elles sont certes utilisées, mais non reconnues.

Enfin, les AESH sont majoritairement des femmes et elles se sentent méprisées en tant que femmes, maintenues en sous-emploi et sous-salaire. À Lurçat, elles n’ont pas dit leur dernier mot !

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