Plan grand froid : dérisoire10/01/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/01/P4-3_Photo_DAL_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C74%2C800%2C524_crop_detail.jpg

Leur société

Plan grand froid : dérisoire

Illustration - dérisoire

Depuis le 8 janvier, les températures sont tombées de plusieurs degrés en dessous de zéro. Dans les régions concernées, les préfectures, dont c’est l’attribution, ont déclenché le plan grand froid.

Administrativement, la chose est bien définie. Météo-France donne l’alerte dès lors qu’il est prévu pendant plus de deux jours une température en dessous de 0°C pendant la journée et inférieure à – 5°C la nuit. Il faut alors, disent les textes, « détecter, prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures hivernales », en portant une attention toute particulière aux enfants, aux personnes âgées, aux sans-abri. Et, est-il ajouté, les services de l’État doivent « se mobiliser pour permettre plus d’hébergements aux plus vulnérables ».

Et, concrètement, qu’en est-il ? Pour ne prendre qu’un exemple, le préfet de Paris a annoncé dès le 7 janvier au soir « l’ouverture progressive de 274 places supplémentaires […] pour la mise à l’abri des personnes à la rue ». Mais ce n’est même pas le dixième de ce qui serait nécessaire ! En effet, il y a tout juste un an, dans la nuit du 26 au 27 janvier 2023, un recensement, organisé par la Mairie de Paris elle-même permettait de dénombrer… 3 015 personnes sans abri dans la capitale.

Partager