Juste avant les congés de fin d’année, la direction de l’usine Stellantis de Rennes-la-Janais a annoncé qu’elle allait embaucher une vingtaine d’ouvriers en CDI parmi les plus de 300 intérimaires qui complètent les effectifs depuis des années.

Alors que Stellantis a détruit année après année des centaines d’emplois stables en ne remplaçant pas les départs à la retraite (près de 300 en 2023 à la Janais), l’usine ne pourrait pas tourner sans ces centaines d’ouvriers en statut précaire.

Ce n’est pas cette vingtaine d’embauches en CDI qui fera sortir beaucoup de travailleurs du cycle infernal de la précarité, ni qui améliorera les conditions de travail dans cette usine. Ce qui serait nécessaire est un plan d’embauche massif en CDI, qui devrait commencer par tous les intérimaires. Les milliards de profits que Stellantis accumule chaque année le permettraient largement.