Au lycée Auguste-Blanqui de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, après avoir appris qu’une élève dormait à la rue avec sa mère et sa petite sœur, la mobilisation s’est organisée pour trouver des hébergements provisoires, collecter de la nourriture et interpeller les services de l’État.

Vendredi 15 décembre, une bonne partie du personnel était en grève pour dénoncer cette situation, la presse s’en est fait l’écho et un rassemblement a eu lieu devant la mairie de Saint-Ouen. Dans l’après-midi, une place provisoire en hébergement d’urgence était proposée à la famille. Même si le soulagement a dominé, personne n’était dupe : la mobilisation a certes permis de commencer à débloquer la situation pour cette famille, mais ce sont des centaines d’enfants qui dorment à la rue rien qu’en Seine-Saint-Denis, et le 115 est totalement débordé.

Pourtant, il y a des dizaines de milliers de logements vides en Île-de-France. Les besoins de la population doivent être la priorité et passer avant la protection de la propriété privée : les logements doivent être réquisitionnés.