Enfants à la rue à Beauvais29/11/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/11/P5-4_Beauvais_un_rassemblement_de_solidarite_migrants_C_LO_.jpg.420x236_q85_box-4%2C0%2C796%2C445_crop_detail.jpg

Leur société

Enfants à la rue à Beauvais

Le 21 novembre, à Beauvais, la Journée internationale des droits de l’enfant était l’occasion d’un rassemblement organisé par Solidarité Migrants Oise, au cours duquel on a pu entendre plusieurs témoignages.

Illustration - Enfants à la rue à Beauvais

Un migrant parti du Congo est passé par la Grèce, où il a obtenu ses papiers, avant de venir en France pour y travailler et fonder une famille. Il fait l’objet d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français), car les papiers de régularisation grecs ne passaient pas la frontière ! Pourtant, concluait-il : « On travaille ici et, s’il y a la guerre, la France nous accueil­lera sans problème pour aller dans les tranchées ».

Une jeune fille, qui était hébergée dans un foyer géré par l’ASE (Aide sociale à l’enfance), majeure depuis ­juillet, en a été chassée en application de la loi. Depuis, elle vit dans la rue, attendant chaque soir au rendez-vous du Samu social d’obtenir un hébergement et un peu de nourriture.

À Beauvais règne la famil­le des milliardaires marchands d’armes ­Dassault, qui fournit des ­députés à la ville depuis 1958. Mais tout le monde ne peut pas réussir...

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