Accès à l’IVG : toujours plus difficile01/11/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/11/2883.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Accès à l’IVG : toujours plus difficile

Le 29 octobre, Macron a annoncé qu’un projet de loi serait déposé en vue de l’inscription dans la Constitution de la liberté des femmes à avorter.

La remise en cause du droit à l’avortement par la Cour suprême des États-Unis en juin 2022 a poussé des associations féministes à vouloir inscrire ce droit dans la Constitution française.

Aujourd’hui, Macron en reprend l’initiative. Mais la difficulté principale vient des conditions matérielles qui s’imposent aux plus de 200 000 femmes ayant recours chaque année à l’IVG.

Il y a de moins en moins de centres de planning familial, de maternités où se pratiquent ces actes. Des médecins imposent parfois jusqu’à trois rendez-vous aux femmes pour un avortement médicamenteux, alors qu’un seul devrait suffire. D’autres refusent de les pratiquer. Des cliniques privées s’en détournent parce que cela ne rapporte pas suffisamment.

Au moment du confinement, de nombreuses femmes n’avaient pu avorter dans les délais légaux. La loi, au départ provisoire, a finalement permis de porter le délai légal de 12 à 14 semaines. Mais, malgré cette modification, les femmes sont toujours en difficulté pour recourir à l’avortement.

Et ce n’est pas une ligne supplémentaire dans la Constitution qui y changera quoi que ce soit.

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