« Trop d’enfants en situation de handicap seront encore privés de rentrée et leurs droits à l’éducation sont bafoués », a dénoncé le président de l’Unapei, une fédération regroupant des associations de personnes handicapées et leurs familles.

En effet, un quart de ces enfants ne trouvent aucune solution de scolarisation et une moitié ont moins de douze heures de cours par semaine. On est loin de l’« école inclusive » vantée par le gouvernement. D’autant plus que les bouts de scolarité de ces enfants s’effectuent trop souvent dans des classes non adaptées à leurs besoins par manque de professionnels. Leurs familles ne leur trouvent pas de place dans les classes Ulis destinées à accueillir des élèves handicapés mais trop peu nombreuses, ou dans des Instituts médico-éducatifs, bien que leur dossier de handicap ait été validé par une Maison départementale des personnes handicapées.

Malgré ce constat accablant, la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Fadila Khattabi, a déclaré sans rire que « l’école pour tous est une priorité du gouvernement. »

Communiquer sur les Jeux paralympiques qui se tiendront à Paris dans exactement un an ne coûte pas grand-chose au gouvernement. Mais donner les moyens pour permettre aux enfants en situation de handicap d’aller tout simplement à l’école n’est pas sa priorité.