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Fil rouge
Au pas et sous haute surveillance
Le ministre de l’Intérieur, Darmanin, a mobilisé 45 000 policiers et gendarmes les nuits du 13 et du 14 juillet afin de « prévenir tout incident ». Si rien n’est venu troubler le défilé des troupes et de leurs engins de destruction à grande échelle sur les Champs-Élysées, le gouvernement voulait aussi éviter toute protestation contre les violences policières.
Après l’interdiction, le samedi 8 juillet, de la manifestation prévue par le comité Adama Traoré, la justice a confirmé celle d’un nouveau rassemblement contre les violences policières le samedi 15 juillet.
« Silence dans les rangs », cela marche peut-être à l’armée, mais cela ne suffira pas à fermer la bouche de ceux qui veulent, à juste raison, dénoncer les violences policières.