Manifester, un droit qui s’impose !05/04/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/04/P2-Paris_le_28_mars_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

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Manifester, un droit qui s’impose !

Le 31 mars, des avocats parisiens ont déposé une plainte pour dénoncer les arrestations arbitraires dans les rues de la capitale depuis le recours du gouvernement au 49.3.

Illustration - Manifester, un droit qui s’impose !

L’objectif du groupe d’avocats est « de mettre fin à la pratique consistant à interpeller à tort et à travers pour empêcher les gens de manifester ». Huit cent quatre-vingts manifestants ont été mis en garde à vue à l’occasion des manifestations dites sauvages, et la grande majorité relâchée sans poursuites, mais après avoir souvent dû donner leurs empreintes et leur ADN. « Être dans une manifestation non déclarée est un délit, [qui] mérite une interpellation », s’est justifié Darmanin le 21 mars. Sauf que c’est faux : personne ne peut se faire interpeller ou verbaliser uniquement pour avoir participé à une manifestation non déclarée.

Suite à un recours de la Ligue des droits de l’homme et du Syndicat de la magistrature, un tribunal administratif a d’ailleurs suspendu, lundi 3 avril, l’arrêté de la préfecture de Paris qui interdisait les manifestations non déclarées dans la plupart des rues de la capitale.

L’attitude de la police et de Darmanin vise à intimider les manifestants. En continuant de descendre dans la rue, ceux-ci donnent la meilleure réponse au pouvoir et à ses manifestations… d’autoritarisme.

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