Paris 2024 : les JO aiment le travail gratuit23/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2851.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Paris 2024 : les JO aiment le travail gratuit

Paris 2024 recrute 45 000 volontaires pour les Jeux olympiques et paralympiques. Ils travailleront huit heures par jour, hors des enceintes sportives pour la plupart d’entre eux et sans toucher un seul euro. Ils devront même payer leurs déplacements et leur hébergement pendant une douzaine de jours.

Est-ce pour la bonne cause ? Certes, de nombreuses associations s’appuient sur le bénévolat. Mais les JO ne sont ni les Restos du cœur ni le Secours populaire. Les dirigeants du Comité d’organisation, le Cojo, ne sont pas mal lotis, son président, Tony Estanguet, par exemple, touchant 270 000 euros par an. Surtout, les JO brassent 9 ou 10 milliards d’euros, pour le bonheur d’entreprises du BTP, de la sécurité, de l’hôtellerie et de la restauration, des équipementiers, des sponsors, etc. Et si pour de jeunes participants, « l’essentiel, c’est de participer », pour ces firmes capitalistes, « seul gagner (du fric) compte ! »

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