Centrale EDF de Gravelines23/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2851.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

Centrale EDF de Gravelines

La centrale nucléaire de Gravelines compte six réacteurs. 1 800 agents EDF y travaillent, ainsi qu’environ 1 000 autres travailleurs permanents de sociétés sous-traitantes.

Depuis le début, les journées d’action sont fortement suivies, parmi ceux d’EDF comme parmi ceux de la sous-traitance, même si les pressions des chefs sont plus fortes.

Le mouvement s’est renforcé parmi les travailleurs d’EDF. Beaucoup posent une ou plusieurs heures de grève par jour et 100 à 300 d’entre eux se rassemblent quotidiennement devant la centrale, dès 5 heures du matin jusqu’en début d’après-midi. Organisés par les syndicats, ces rassemblements ont tantôt pour objectif de bloquer l’accès des voitures aux parkings, causant des embouteillages sur toutes les routes d’accès, tantôt de ralentir en filtrant l’entrée des travailleurs non-grévistes. La grande majorité d’entre eux sont d’ailleurs solidaires du mouvement.

Sur les six réacteurs de Gravelines, cinq produisent actuellement de l’électricité et, depuis le début, les équipes de conduite de la centrale opèrent de nombreuses baisses de charge. Un réacteur est à l’arrêt pour être rechargé en combustible et pour maintenance. En conséquence, très peu de travaux peuvent être faits dans la centrale.

Le lendemain de l’annonce du 49.3, perçu comme une insulte par beaucoup, la prise de parole syndicale a été très suivie, avec la présence de travailleurs de la sous-traitance. Lundi 20 mars et les jours suivants, les travailleurs étaient bien plus nombreux au point de rendez-vous, et trois cars devaient emmener des grévistes à la manifestation du 23 mars à Paris.

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