Mais il s’agit aussi de bien d’autres choses : des conditions de travail, des primes amputées alors que les payes ne suivent pas l’inflation, etc.

Lundi 13 mars, le directeur du centre technique a essayé de jouer au chat et à la souris avec les grévistes qui se relaient devant la sortie des camions-bennes. Il a fait déplacer les camions la nuit en les faisant garer sur les parkings voisins, à la propreté urbaine par exemple. Une partie du personnel a répondu en se mettant en grève le lendemain et en s’installant devant la sortie des parkings, renforçant ainsi le mouvement.

Jeudi 16 mars, la police est intervenue à 7 heures du matin pour tenter de dégager les entrées, mais il ne s’est trouvé personne pour conduire les camions et ce coup de force a mis tout le monde en rogne ! Bien des travailleurs qui regardaient le mouvement avec sympathie, mais un peu de loin, sont alors descendus pour rejoindre les grévistes.

L’annonce de l’utilisation du 49.3 n’a rien changé au moral des grévistes, qui comptaient bien rester mobilisés jusqu’à jeudi 23. Ils sont très fiers de leur mouvement car personne, il y a quelques semaines, ne s’en sentait capable.