Dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), les propositions de la direction étaient si dérisoires que l’ensemble des travailleuses se sont mises en grève le 17 février à 13 heures, avec la détermination de tenir le week-end et de continuer au moins jusqu’au lundi. Elles revendiquent une augmentation de 150 euros.

Lundi 20 février au matin, sur le piquet de grève, les déléguées du personnel ont rapporté à l’assemblée générale des grévistes les dernières propositions de la direction. 75 euros pour les vingt plus petits salaires et moins de 5 % pour les autres : cela a été pris comme une insulte, et la grève a été reconduite. Ne restaient dans les ateliers qu’une poignée de chefs et de travailleurs intérimaires.

Depuis le début de la grève, les travailleuses sur le piquet reçoivent le soutien des passants et de militants locaux venus par solidarité. La grève, à Eolane et ailleurs, c’est la seule voie pour obtenir des salaires qui permettent de vivre dignement .