Carelide – Mouvaux : aucun travailleur à la rue !21/12/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/12/P13-2_carelide_C_LO_resultat.jpg.420x236_q85_box-33%2C0%2C767%2C413_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Carelide – Mouvaux : aucun travailleur à la rue !

Plus de 500 travailleurs (embauchés et intérimaires) de Carelide, à Mouvaux, dans la banlieue de Lille, sont menacés de perdre leur emploi après le placement en redressement judiciaire de cette entreprise qui fabrique des poches de perfusion.

Illustration - aucun travailleur à la rue !

La famille Mulliez a possédé le site de Mouvaux pendant vingt-quatre ans. En 2019, les Mulliez ont cédé l’entreprise à Franck Ullman et lui ont même donné 34 millions d’euros. C’était une façon pour eux de sous-traiter les licenciements.

Ullman a mis l’entreprise en redressement judiciaire début novembre, après en avoir tiré tout ce qu’il pouvait.

L’État et des politiciens locaux se posent désormais en défenseurs des salariés, faisant mine de rechercher un éventuel repreneur. D’autres politiciens, comme Ruffin, proposent que l’État impose aux hôpitaux l’achat des poches de perfusion « françaises », Carelide étant la seule entreprise située en France produisant des poches de perfusion.

Tout ce concert de paroles sert à faire oublier la responsabilité de la famille Mulliez dans la situation. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle sous-traite à de bien plus petits requins qu’elle les licenciements ou la fermeture d’entreprises. C’est avec ce genre de méthode qu’elle a finalement fermé les 3 Suisses et laissé sur le carreau des milliers de travailleurs.

C’est à cette famille, riche à milliards, de payer pour qu’aucun travailleur de Carelide ne se retrouve à la rue. Dans la région dont ils sont issus, les Mulliez ont la main sur de nombreuses entreprises : des centres commerciaux Auchan jusqu’au groupe privé de résidences pour personnes âgées Les Orchidées en passant par d’autres usines, comme Macopharma, de Tourcoing. Autant de travailleurs de l’empire Mulliez à qui ceux de Carelide peuvent s’adresser pour faire payer les licencieurs.

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