Université Paris 1 : la grève du nettoyage continue30/11/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/11/2835.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Université Paris 1 : la grève du nettoyage continue

Les quatorze salariés titulaires de la société Arc-en-ciel qui font le nettoyage sur le site de l’université Paris 1-Tolbiac sont en grève depuis le 7 novembre.

La grève a démarré suite au licenciement de leur responsable de site, qui avait refusé une réorganisation visant une diminution d’effectifs.

Les grévistes revendiquent la réintégration de cette responsable, la fin des licenciements et la fin des menaces et du non-respect des salariés par les supérieurs appartenant à la société Arc-en-ciel. Ils dénoncent le non-paiement d’heures supplémentaires, l’habitude de faire des contrats antidatés, l’absence de certaines primes et les retards de paiement. Ils revendiquent aussi un treizième mois.

Tous les jours, les grévistes tiennent un piquet de grève dans le hall de l’université. Ils reçoivent le soutien de nombreux étudiants et membres du personnel, qui tiennent aussi à dénoncer la responsabilité de l’université. Le 14 novembre, 200 personnes se sont rassemblées en solidarité devant le site de Tolbiac.

Du côté de l’université, la direction du site se défausse de toute responsabilité dans la situation et a même tenté d’empêcher l’accès des grévistes au bâtiment pour tenir leur piquet de grève. Elle a fini par recevoir les grévistes, après deux semaines de grève, mais sans s’engager à rien. Il faut dire que les diminutions d’effectifs découlent du contrat signé par l’université avec Arc-en-ciel en 2021.

Il a fallu trois semaines pour que, face à la détermination des grévistes, la direction d’Arc-en-ciel finisse par recevoir trois d’entre eux et leur représentant syndical. Mais elle n’avait encore cédé que sur une petite partie des revendications concernant les rémunérations. Fin novembre, la grève continuait donc.

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