Après l’essence, le chauffage et la nourriture, etc., c’est pour les travailleurs une dépense inévitable de plus, dont le montant explose.

Le portable est devenu depuis longtemps un objet indispensable, par exemple quand il faut chercher du travail.

Pour tenter de justifier leur racket, les capitalistes des télécoms invoquent la guerre en Ukraine et l’augmentation du coût de l’énergie. Mais même l’agence de notations financières Fitch, qu’on ne peut vraiment pas accuser d’être anticapitaliste, vient de déclarer : « L’impact de l’augmentation des coûts de l’énergie sera limité pour la plupart des opérateurs de télécommunications en Europe cette année ». En effet elle ne représente qu’entre 4 % et 6 % de leurs dépenses totales.

Il n’est donc pas étonnant que tous ces grands groupes comme Bouy­gues, Orange et SFR, aient affiché des profits insolents au premier semestre 2022. Mais la palme revient cette année à Illiad, qui détient Free, avec 639 millions d’euros de profits au premier semestre, soit une hausse de plus de 160 % par rapport à l’année précédente.

Avec des prix et des profits aussi mobiles, et toujours à la hausse, les salaires doivent l’être tout autant !