Aux Lilas, le combat continue04/05/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/05/2805.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Aux Lilas, le combat continue

Vendredi 29 avril, une manifestation a eu lieu devant le ministère de la Santé pour le maintien de la Maternité des Lilas en Seine-Saint-Denis. Une pétition circule déjà signée par plus de 39 000 personnes.

Dans la commune des Lilas, deux réunions ont eu lieu à la mairie, dont l’une avec 60 personnes bien décidées à organiser la riposte. Un tract sera distribué pour informer la population qui avait été très impliquée dans la lutte pour le maintien de la maternité entre 2011 et 2013.

En effet, à cette époque, des milliers de personnes avaient manifesté contre la décision de l’Agence régionale de santé (ARS), dirigée alors par Claude Évin, de supprimer les crédits prévus pour la reconstruction de cette maternité vétuste sur un autre terrain déjà réservé par la commune.

Les initiatives, diffusions de tracts, réunions, manifestations avaient été nombreuses et finalement l’ARS avait maintenu le financement pour que la maternité continue son activité, mais sans accepter sa reconstruction.

Aujourd’hui, l’ARS veut soit la fermer, soit la faire reprendre par le groupe Avec, qui compte plus de 200 établissements sanitaires et médicaux-sociaux à travers le pays, en la fusionnant avec la clinique Vauban située à Livry-Gargan. L’inquiétude est grande parmi le personnel, qui craint bien sûr la fermeture, mais aussi, s’il y a cette fusion, de voir remis en cause l’esprit de la maternité des Lilas, une des premières à avoir pratiqué l’accouchement sans douleur (après la clinique des Bluets). La maternité fait aujourd’hui encore 1 200 accouchements par an, dans le respect du choix des femmes sur la méthode utilisée, et pratique 900 IVG.

Toutes les femmes habitant Paris ou la Seine-Saint-Denis qui ont mis un enfant au monde dans cette maternité sont soucieuses de son maintien. La mobilisation va continuer sur la ville des Lilas et au-delà pour faire reculer l’ARS et le ministère.

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