Actuellement 2 000 accouchements sont pratiqués. La direction juge que l’établissement ne tient pas les objectifs exigés, soit 2 500 accouchements par an, alors qu’elle n’a jamais donné les moyens, ni en personnel, ni en nouvelles chambres, ni en consultations, pour le faire.

Les soignants dénoncent cette gestion comptable : « Réduire l’équipe serait un pas supplémentaire vers la maltraitance, faute de temps, faute de moyens », disent-ils dans une pétition en ligne. Cette dernière a déjà recueilli près de 9 000 signatures. Preuve de l’indignation que cela suscite.

Lundi 21 février, premier jour de grève, une cinquantaine de soignants se sont rassemblés devant la maternité. Ils ont été rejoints ensuite par une vingtaine d’usagers qui venaient les soutenir. Le personnel est déterminé à mener le combat pour faire reculer une direction guidée uniquement par le besoin de faire des économies.