Total réalise de tels profits grâce à l’exploitation de 100 000 travailleurs à travers le monde et au racket aux pompes à essence sur toute la population. Mais ces milliards n’engraissent que les actionnaires.

L’entreprise TotalEnergies leur a promis d’utiliser une bonne part de ces milliards pour augmenter les dividendes de 2022. Quant aux travailleurs, ils n’ont d’autre choix que de répondre par la lutte à la rapacité de leur patron. Une grève vient d’avoir lieu dans sa filiale Hutchinson, au sujet d’une prime de 550 euros que Total refusait de donner aux salariés des filiales et en raison des hausses de salaire dérisoires proposées par l’entreprise.

Pendant que les bonnes nouvelles résonnent dans le monde des affaires, les classes populaires ont de plus en plus de mal à se chauffer et à se déplacer. Les hausses de prix à la pompe atteignent actuellement des records, avec près de 1,75 euro le gazole, et près de 1,80 euro le litre de sans-plomb 95. Et ce ne sont pas les 10 centimes le litre qui seraient offerts par Total dans certaines stations qui compenseront les hausses successives depuis des mois. TotalEnergies s’est senti obligé d’essayer d’amortir avec des mesurettes l’annonce de ses résultats. Mais rien ne peut atténuer le sentiment justifié que ces bénéfices records proviennent d’un vol sur toute la population.

Quant à la hausse du cours du pétrole sur les marchés financiers, là encore, les groupes pétroliers sont à la manœuvre. Ce sont eux qui organisent la pénurie en faisant le choix de diviser par deux leurs investissements en cinq ans. Cette réduction de l’offre entraîne une flambée du prix du baril de pétrole, et ils ne se gênent pas pour répercuter cela à la pompe.

Total et les autres trusts pétroliers imposent un racket à l’ensemble de la société. Il est urgent d’exproprier ces groupes capitalistes.