Le groupe Gérard Joulie possède quatorze restaurants prestigieux à Paris et ses propriétaires font partie des 500 plus grandes fortunes de France. Il a volé aux salariés environ 17,5 % du salaire mensuel mentionné sur leur contrat de travail, soit environ 400 euros par mois, et ce, depuis des années. En effet, le 31 octobre 2021, la Cour de cassation avait confirmé le jugement la condamnant à rembourser à l’ensemble des salariés plus de 3,4 millions d’euros. Mais, non seulement rien ne leur a été reversé, mais la direction du groupe menace de licenciement ceux d’entre eux qui sont actuellement en litige aux Prud’hommes contre elle. De plus, elle exerce des pressions pour forcer les salariés à signer des avenants à leurs contrats de travail entérinant cette baisse de salaire. Une des employées du Wepler est en procédure de licenciement.

À tout cela s’ajoutent les changements de planning sans respect du délai de prévenance, ou encore les heures supplémentaires effectuées par le personnel de salle qui ne sont pas mentionnées sur les feuilles de présence journalière, et donc ne sont pas rémunérées.

Les employés, déterminés à obtenir gain de cause, continuent donc de se battre pour faire payer sa note au patron.