Ils contestent la suppression de 56 heures de la dotation horaire globale (DHG), la suppression des demi-groupes, la fin de l’apprentissage personnalisé, la suppression de postes d’enseignants, l’arrêt de l’accompagnement des élèves non francophones, et enfin la diminution des heures de natation.

Bien des dirigeants politiques se plaignent que le niveau scolaire se dégrade. À chaque mort par noyade ils déplorent que beaucoup de jeunes ne savent pas nager. La faute en revient-elle aux enfants et aux profs ou bien à ceux qui rognent sur les crédits ?

Allègre, ministre de l’Enseignement de Jospin, voulait « dégraisser le mammouth ». Ceux qui sont passés depuis continuent, mais ils sont en train de ronger l’os ! S’ils trouvent que l’éducation coûte cher, qu’ils essaient l’ignorance. Ceux qui se battent pour leurs conditions de travail et pour leurs élèves ont mille fois raison !