Ils assurent la maintenance des installations et du réseau de chauffage de nombre d’entreprises de la zone industrielle de Bissy, à Chambéry, mais aussi d’hôpitaux, d’écoles et de logements collectifs.

En cas de panne, rien ne peut fonctionner sans ces travailleurs. La SCDC compte quelques dizaines de salariés et c’est une filiale du groupe Engie, un des leaders mondiaux du secteur de l’énergie, dont les actionnaires sont tout sauf à plaindre.

L’an passé, une prime de 1 000 euros avait été arrachée après deux jours de grève. Mais chacun a conscience que c’est sur la fiche de paie qu’il faut que ça change, et beaucoup. Le 25 janvier, journée de grève dans le secteur de l’énergie, les travailleurs se sont retrouvés devant les grilles avec brasero, palettes et de quoi se sustenter, pour exiger 10 % d’augmentation collective. Face au refus de la direction, ils ont remis ça le jeudi 27, puis de nouveau le 28 et la semaine suivante.

Après une semaine de grève, ils ont repris le travail le 4 février. Ils ressortent de cette lutte avec 2,5 % d’augmentation et la mise à disposition d’une voiture de service supplémentaire, qui compense pour certains la hausse du prix de l’essence. Même si cela ne répond pas à toutes les attentes, la grève, suivie à 100 % par les techniciens, a renforcé la solidarité et la conscience qu’il est de plus en plus vital d’imposer des hausses de salaire.