L’argent coule à flot pour les actionnaires du groupe. Et ce sont des centaines de millions qu’ils vont se partager.

Mode, maroquinerie de luxe… les ventes ont explosé. Tandis que des millions de travailleurs, dont ceux qui travaillent pour l’industrie du luxe, ne parviennent plus à joindre les deux bouts et économisent jusque sur le chauffage, les plus riches se sont fait plaisir cette année, en achetant un sac à main Dior à 7 000 euros, une malle Louis Vuitton à 175 000 euros ou encore un chouchou pour les cheveux à 190 euros !

Du côté des salariés du groupe, il n’y a pas de quoi sabrer le champagne. Des promesses d’embauche ont été lancées par LVMH. Mais rien n’assure qu’elles seront tenues et, même si elles le sont, les deux tiers des embauches annoncées pour la France sont des stages ou de l’apprentissage.

Quant aux salaires, le groupe refuse de les augmenter pour, dit sa responsable des ressources humaines, rester compétitif. En revanche, le PDG et principal actionnaire, Bernard Arnaud, première fortune de France, touchera l’équivalent de 3,8 millions par jour. C’est révoltant d’indécence. Mais c’est juste le véritable visage du capitalisme.