Depuis plusieurs mois, ils réclament le maintien des effectifs, car plusieurs d’entre eux sont en congé maternité, en disponibilité ou en congé maladie.

La mairie explique qu’elle veut maintenir un service public de qualité, mais elle refuse de remplacer les absents, sous prétexte qu’avec le Covid-19, l’affluence à la médiathèque est moindre. C’est en fait une façon insidieuse de supprimer du personnel.

De fait, l’accueil des scolaires ne peut plus se faire et pour les agents, dans ces conditions, l’extension des horaires d’ouverture de la médiathèque du quartier des Clochettes est inenvisageable.

Mais par-dessus tout, ce qui a provoqué la colère a été le mépris affiché par la direction de la mairie qui n’a pas daigné apporter la moindre réponse aux réclamations des agents, pas plus qu’à leur demande d’entrevue avec le maire. Pire : alors que les grévistes étaient rassemblés dans le hall, le maire a envoyé un de ses collaborateurs leur demander de s’éloigner car « ils faisaient trop de bruit et gênaient le service public ». Il n’a pas daigné venir à la rencontre des manifestants.

La nouvelle municipalité, élue en juin 2020, a beau se dire de gauche, elle se comporte avec les travailleurs de la commune comme n’importe quel patron, exigeant d’eux toujours plus d’efforts avec de moins en moins de moyens.

Si elle croyait pouvoir continuer ainsi impunément, c’est raté. Une première réaction a eu lieu et municipalité aurait tout intérêt à en tenir compte.