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Transdev : la lutte continue
Un nouveau rassemblement des grévistes de Transdev et d’autres secteurs du transport a eu lieu à midi le 5 octobre devant le siège du conseil régional d’Île-de-France à Saint-Ouen, qui contrôle Île-de-France Mobilités.
C’est là qu’ont été décidés les appels d’offres qui dégradent aujourd’hui les conditions de travail des conducteurs de bus, ou qui les dégraderont demain chez Keolis ou à la RATP. Il y avait de l’ambiance parmi les centaines de participants, des grévistes des dépôts de Transdev en lutte depuis plus d’un mois, venus de Vulaines-sur-Seine, de Vaux-le-Pénil en Seine-et-Marne, et de Saint-Gratien dans le Val-d’Oise, ces derniers nombreux. Des délégations de la RATP et de la SNCF s’étaient jointes à eux. Ces rassemblements donnent aux grévistes de Transdev des différents dépôts l’occasion de se rencontrer et d’échanger.
Nathalie Arthaud était là pour représenter Lutte ouvrière. Elle a pris la parole pour apporter son soutien à cette lutte des travailleurs « qui fait chaud au cœur », insistant sur l’exemple qu’elle représente. Les milliards s’entassent dans les poches du patronat d’un côté. De l’autre, il y a cette régression subie par les conducteurs, et il n’y aura pas de limite à l’avidité du patronat. La seule réponse est donnée par la lutte que ces conducteurs de différents dépôts mènent. Leur force est la crainte inspirée au patronat que le mouvement fasse tache d’huile. La journée du 5 octobre donnait justement l’occasion de s’adresser aux autres travailleurs.
C’est ce qu’un certain nombre de grévistes ont fait en rejoignant la manifestation parisienne.