À Strasbourg : ‘‘comment faire taire Le Pen ?’’02/06/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/06/IMG_4483.jpeg.420x236_q85_box-0%2C378%2C4032%2C2646_crop_detail.jpg

Élections régionales

À Strasbourg : ‘‘comment faire taire Le Pen ?’’

Une réunion publique de Lutte ouvrière s’est tenue samedi 29 mai à Strasbourg, avec Nathalie Arthaud et la tête de liste régionale, Louise Fève, cheminote à Strasbourg.

Illustration - ‘‘comment faire taire Le Pen ?’’

Beaucoup ont témoigné de ce qu’ils ont vécu lors de la crise sanitaire ; de la façon dont les patrons l’ont utilisée pour aggraver la flexibilité à l’usine de boîtes de vitesses Punch ; des salaires composés de primes, non versées pendant le confinement et faisant perdre des centaines d’euros par mois à bien des travailleurs. De la façon dont les autorités ont voulu imposer leurs décisions à la population, par exemple avec des protocoles changeant d’un jour sur l’autre dans les écoles.

Il y a là, comme l’a dit Nathalie, « le mépris congénital de la société capitaliste, où les travailleurs sont là pour bosser et se taire. Imposer des protocoles, cela ne coûtait rien au gouvernement. Mais dédoubler les classes, mettre des préfabriqués pour avoir des locaux, il en avait pourtant le temps depuis la première vague, mais il n’a rien fait. »

La gauche nous protégera-t-elle du pire ? a demandé un participant. Dans cette période de crise économique, les capitalistes ne font pas de cadeaux, et un gouvernement de gauche, à l’instar de celui de Tsipras il y a quelques années en Grèce, serait même incapable de « desserrer l’étau ». Sans parler de la course à l’échalote avec l’extrême droite et du pitoyable spectacle du PS et du PC manifestant avec les policiers aux côtés de Le Pen et Darmanin.

En revanche, a souligné un des présents, quand les travailleurs se battent, tant qu’on se défend, «Le Pen, on ne l’entend pas».

La meilleure façon de la faire taire !

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