Nos lecteurs écrivent : Nos lecteurs écrivent : À Chartres, le Covid à l’école10/02/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/02/2741.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent : Nos lecteurs écrivent : À Chartres, le Covid à l’école

La semaine dernière nous avons appris que deux élèves de CE1 de notre école, à Chartres, étaient positives au Covid-19. Dans ce cas la mise en place du protocole sanitaire revient à la directrice. Ce travail s’ajoute à celui déjà lourd des directeurs, d’autant plus dans une école en réseau d’éducation prioritaire comme la nôtre.

La cellule de l’Agence régionale de santé spécialisée dans la gestion de la situation sanitaire liée au Covid a été informée dans la journée du jeudi 4 février des deux cas d’élèves positives. L’ARS a répondu que seuls les élèves qui avaient mangé à la même table que les élèves infectées étaient considérés comme cas contacts, car c’est le seul moment où ils retirent le masque. Cela montre le peu de connaissance de la façon dont se passent les choses sur le terrain et de la façon dont des jeunes élèves portent le masque.

Nous avons demandé si nous pouvions prévenir les familles des élèves des classes concernées, mais on nous a demandé d’attendre la réponse écrite de l’ARS. Nous l’avons attendue le jeudi mais nous n’avons rien reçu et le lendemain tous les élèves, y compris ceux considérés comme cas contacts, étaient présents en classe. Nous n’avons pas eu plus de réponse le vendredi, malgré nos coups de téléphone répétés.

La réponse écrite de l’ARS nous est parvenue le vendredi soir. Il a fallu alors transmettre rapidement le courrier aux familles, qui incluait une attestation justifiant l’absence éventuelle des parents auprès de leur employeur pour pouvoir assurer la garde de leur enfant. Dans ce courrier, l’ARS expliquait aussi qu’il n’est pas nécessaire de pratiquer un test PCR avant le retour de l’enfant à l’école. Donc, si celui-ci est positif, il pourra tranquillement infecter ses camarades.

Contrairement aux déclarations du ministre Blanquer, cette situation montre une gestion déplorable de la situation sanitaire de la part des autorités, et de quelle manière le personnel sur le terrain doit pallier ces manques.

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