Il fera 500 000 euros d’économies sur les œuvres sociales, des jours de congés et des primes seront supprimées et il annonce que cela ne fait que commencer puisqu’un audit est en cours, visant à prouver que les territoriaux ne travaillent pas assez.

Ne s’en laissant pas conter par les discours du maire et de la direction, qui prétendent qu’« ils n’ont pas le choix », « que ce sont les recommandations de la chambre régionale des comptes », les travailleurs de la mairie ont tenu à faire entendre leur colère. Ces attaques s’ajoutent aux salaires bloqués depuis des années, aux suppressions de postes par dizaines, au vol de congés suite au confinement, et cette fois-ci le ras-le-bol est général.

Après un premier rassemblement le 17 septembre, près de 1 000 travailleurs de tous les secteurs, des jardiniers aux Atsem, des auxiliaires de puériculture aux éboueurs, des agents administratifs aux agents d’entretien, gardiens de stade, animateurs, agents techniques, se sont réunis lundi 28 septembre.Le cortège qui a parcouru le centre-ville avait un caractère dynamique. Un sentiment de fierté et une volonté de poursuivre la mobilisation animaient les territoriaux à la fin de ce rassemblement.