Migrants : procès contre le délit de solidarité30/09/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/09/P4_Migrants_delit_de_solidarite_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C592%2C1536%2C1456_crop_detail.jpg

Leur société

Migrants : procès contre le délit de solidarité

Illustration - procès contre le délit de solidarité

Pour avoir, en 2016, fait passer d’Italie en France trois migrantes érythréennes blessées, le Niçois Pierre-Alain Mannoni risque cinq mois de prison avec sursis.

Le procès, qui a eu lieu le 23 septembre, et dont le verdict doit être rendu fin octobre, est pour lui le troisième en cinq ans. Il rappelle que le délit de solidarité est toujours en vigueur, malgré la décision du Conseil constitutionnel en 2018 de consacrer le principe de solidarité.

En réalité, l’État, qui refuse d’accueillir des migrants, n’a eu de cesse de leur rendre la vie impossible. L’accueil des réfugiés réglerait tous les problèmes de passeurs, de décès, de sauvetages en mer, etc. Mais, au lieu de cela, criminaliser les migrants et ceux qui les aident permet d’entretenir la démagogie antiétrangers.

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