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Dans les entreprises
Armée : quand on aime, on ne compte pas
D’après un rapport sénatorial, l’État français envisage de mettre sur la table 80 milliards d’euros, en collaboration avec l’Allemagne et l’Espagne, pour développer le successeur de l’avion Rafale. Ce nouvel avion intitulé pompeusement « système de combat aérien du futur » (Scaf) atteindra une vitesse supersonique et coûterait, selon les estimations officielles, cinq à huit fois plus cher. Excusez du peu ! Il sera 30 % plus énergivore, reconnaît-on, mais pour l’armée il n’est pas question de s’embarrasser d’écologie !
L’important est cette manne de 80 milliards bienvenue pour les actionnaires de Dassault et consorts.