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SNCF : pendant le Covid, les attaques continuent
À la SNCF Paris-Est, le directeur de l’établissement Traction a entamé une procédure contre cinq militants de la CGT et de Sud-Rail.
L’un d’eux, secrétaire du comité des activités sociales interentreprises (CASI), a été convoqué à un entretien disciplinaire le 18 mai en vue de sa radiation des cadres, c’est-à-dire de son licenciement. La CGT, Sud-Rail, FO et la CFDT locale appelaient à la grève ce jour-là.
Le prétexte est mince. Ces militants sont accusés, lors de la période de grève d’avant confinement, d’avoir occupé symboliquement un local à Vaires-sur-Marne, dont le gestionnaire est le CASI, mais que l’établissement traction utilisait à son propre compte.
Sur le réseau de Paris-Saint-Lazare, la direction SNCF est en passe d’obtenir l’accord de Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, pour le licenciement d’Éric Bezou, militant Sud-Rail. L’inspection du travail avait pourtant refusé son licenciement, ainsi que la direction départementale du travail.
Derrière ces militants, la direction de la SNCF et le gouvernement tentent de museler et d’intimider les travailleurs. Elle met à profit sans scrupule cette période où les rassemblements sont interdits, pour exécuter ses basses œuvres. La solidarité de tous les travailleurs doit aller aux militants victimes de ces attaques.