Depuis le début du confinement, chez Lidl nous avons davantage de travail parce qu’il y a plus de clients et que les collègues malades ne sont pas remplacés. Dans le magasin où je suis employée, le stress et la surcharge de travail sont tels qu’une collègue a fait un malaise.

La direction de Lidl avait initialement prévu une prime Gilet jaune de 400 euros. En mars, elle a promis de la porter à 1 000 euros. Par ailleurs, nous avons reçu une lettre de remerciement des ministres de l’Économie et de l’Agriculture qui nous qualifient de forces vives et invoquent notre professionnalisme et notre sens des responsabilités.

Toute l’année, nous travaillons en sous-effectif et pour des salaires au ras des pâquerettes. Aujourd’hui nous travaillons encore plus et nous risquons notre vie et celle de nos familles. Ce n’est pas une primette de 600 euros et encore moins une médaille en chocolat de deux ministres qui nous suffiront !